Michel Onfray est un célèbre philosophe français très souvent controversé. Mais quel philosophe ne l’est pas ?
Une de ses dernières oeuvres concerne une figure emblématique du 20è siècle considéré et adulé par un grand nombre de personnes qui voit en lui le sauveur. Cette figure emblématique, c’est Freud. Et Michel Onfray ne se gène pas pour détruire son image d’homme de sciences sans défaut pour nous montrer une toute autre réalité. Freud ne serait qu’un charlatan, arriviste et pervers. Un vrai gourou d’une secte qui a fait des émules connus sous le nom de psychanalyste.
On ressort secoué et abasourdi à la lecture de cette affabulation freudienne pleine d’un certain cynisme propre qui fait mouche à tout les coups.Comment tant d’homme et de femmes ont pu se laisser berner par cet imposteur qui n’en voulait qu’à leur argent.
Présentation du livre
Le crépuscule d’une idole de Michel Onfray aux Grasset
Description de l’éditeur :
Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s’en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu’il pourfendait dans son Traité d’athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c’est la psychanalyse – et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n’y est pas parvenu; il a voulu « prouver » que l’inconscient avait ses lois, sa logique intrinséque, ses protocoles expérimentaux – mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l’objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d’archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l’opprobre qu’il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l’arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu’une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie – mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n’en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l’inconscient, ce serait précisément parce qu’il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert – en vain – cette « science de l’âme » qui n’en est pas une.
Mon Avis
ce que j’aime :
Un livre, qui malgré les 600 et quelques pages qui le composent, se lit très facilement. Michel Onfray a une écriture à la fois très didactique et très agréable à lire. Ce livre devrait faire partie des livres de référence pour aiguiser son esprit critique et de ce fait améliorer son autodéfense intellectuelle. En effet, c’est le freudisme qu’on assassine mais la mise en garde envers le freudisme est de mise envers toute personne qui se targue de détenir LA vérité.
ce que je n’aime pas :
Rien à redire.