L’agilité à travers la fable du lièvre et de la tortue

lièvre et de la tortue

Qui ne connaît pas la fable de la Fontaine intitulée ‘Le lièvre et la tortue » ?

La voici pour vous la remémorez :

Rien ne sert de courir; il faut partir à point : Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.«Gageons, dit celle-ci, que vous n’atteindrez pointSitôt que moi ce but. – Sitôt? Êtes-vous sage ?Repartit l’animal léger :Ma commère, il vous faut purgerAvec quatre grains d’ellébore.)- Sage ou non, je parie encore. »Ainsi fut fait; et de tous deuxOn mit près du but les enjeux :Savoir quoi, ce n’est pas l’affaire,Ni de quel juge l’on convint.Notre lièvre n’avait que quatre pas à faire,J’entends de ceux qu’il fait lorsque, prêt d’être atteint,Il s’éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,Et leur fait arpenter les landes.Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,Pour dormir et pour écouterD’où vient le vent, il laisse la tortueAller son train de sénateur.Elle part, elle s’évertue,Elle se hâte avec lenteur.Lui cependant méprise une telle victoire,Tient la gageure à peu de gloire,Croit qu’il y a de son honneurDe partir tard. Il broute, il se repose,Il s’amuse à toute autre choseQu’à la gageure. A la fin, quand il vitQue l’autre touchait presque au bout de la carrière,Il partit comme un trait; mais les élans qu’il fitFurent vains : la tortue arriva la première.« Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?De quoi vous sert votre vitesse ?Moi l’emporter! et que serait-ceSi vous portiez une maison ? »

La vitesse est un facteur clé de l’agilité. Car être agile, c’est pouvoir faire un mouvement de façon précise, souple et rapide.

Mais pour gagner cette vitesse et améliorer son agilité, il faut partir à point et donc surtout partir sur des bonnes bases.

Dans les arts martiaux par exemple on apprend à faire les katas (enchaînements codifiés de techniques) à la vitesse de la tortue pour une fois la maîtrise acquise avoir la vitesse du lièvre.

D’un autre côté, évitez toute précipitation dans vos exercices d’assouplissement. Vous devez faire vos exercices lentement et en profondeur et non pas rapidement et en surface.

Un petit truc pour bien mesurée la durée d’un étirement ?

Compter non pas en chiffre mais en lettre. Récitez vous l’alphabet à l’endroit, en anglais ou à l’envers pour profiter pleinement de votre étirement.

Dans vos prochains exercices repensez à ce pauvre lièvre et comprenez que ce n’est pas en faisant vite quelques exercices une fois par semaine que vous aurez des résultats. Si vous voulez des vrais résultats, être plus souple, plus rapide et au final plus agile, prenez votre temps. Étirez vous un petit peu chaque jour (cinq à dix minutes au moins) en vous donnant un objectif précis à fixer sur une période de six à huit semaines.

Dans tout les cas, pensez à vous ‘hâtez avec lenteur ». En prenant son temps lors d’une séance de stretching, on fait moins d’erreurs dans les mouvements, on limite les risques d’inflammations des tendons et on est plus dans la pleine conscience de son corps.

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