Une sorte de bilan ou de diagnostic qui permet de mettre au point ses compétences, le bilan de compétences est d’une nécessité avant une reconversion professionnelle. Il se déroule en trois phases et requiert une bonne préparation. Mais à part la reconversion, d’autres facteurs sont aussi possibles pour se lancer dans un bilan de compétences.
Bilan de compétences : définition
Après une ancienneté remarquable au sein d’une société, il se peut que l’employé projette de faire un bilan de ses compétences. Cette idée a pour but de pouvoir changer d’emploi ou de suivre des formations professionnelles ou tout simplement d’évoluer dans sa carrière. Et c’est là que le bilan de compétences entre en jeu réellement. Par définition, au niveau du code de travail, le bilan de compétences est un moyen de développement pour une personne désirant s’améliorer ou se former pour définir un projet personnel ingénieux. Il s’accomplit par un prestataire et implique un investissement de la part de l’intéressé. En effet, un consultant expert mène une auto-évaluation de l’intéressé avec des thèmes différents. Ainsi, quelques aspects seront étudiés : la qualité professionnelle, les centres d’intérêt et aussi les expériences du sujet. Donc, le bilan sera toujours sur-mesure selon chaque type de personnes cibles. En outre, le bilan comprend 3 phases : le préliminaire, l’investigation et la conclusion.
Bilan de compétences : les étapes
Sous la supervision du ministère de travail, le compte rendu de compétences est conforme au code de travail. Puis, il se manifeste par une entrevue de 24 heures avec une durée de trois mois. Même si les services et les durées peuvent varier selon les candidats concernés, le processus devra toujours respecter la loi. D’où, chaque organisateur qui prend en charge cet entretien devra être agréé par l’état. Ainsi, les étapes du bilan de compétences se déroulent comme suit :
Le bilan préliminaire : c’est la phase à laquelle on définit et analyse les besoins du candidat. Les conditions du fonctionnement ainsi que les méthodes et techniques adoptées seront présentées. Un engagement de la part de l’intéressé sera ensuite confirmé pour déterminer son consentement.
La phase d’investigation : une étape qui consiste à identifier les motivations, les aptitudes et le centre d’intérêt du candidat. C’est dans cette phase que ses possibilités d’évolution professionnelle doivent être découvertes.
L’étape de conclusion : c’est le moment de façonner ses projets professionnels et d’identifier tous les paramètres favorables qui s’y contribuent. Et finalement, un plan d’action devra être mis en marche et le projet devra être prêt à réaliser.
5 à 8 séances d’entretiens qui durent pas plus de 3 heures feront le tour pour achever le bilan complet. C’est pour cela que quelques mois seront nécessaires (3 mois au maximum).
Bilan de compétences : les conditions
Une éligibilité d’un bilan de compétences devra être prise en compte par le CPF (Compte personnel de formation). En outre, la loi de liberté de choix recommande d’exécuter le bilan sous la supervision du CEP (Conseil en évolution professionnelle). Le candidat est donc prié de s’adresser à cet organisme pour être mieux appuyé sur ses droits personnels notamment son évolution.
Et quelles seront les meilleures occasions d’effectuer un bilan de compétences ? En évidence, ce compte rendu n’est pas forcément réservé aux personnes qui envisagent une reconversion professionnelle. Au contraire, il est à préconiser selon les besoins personnels de l’intéressé, peu importe sa carrière et son âge. Voici donc les occasions profitables pour ce bilan : le désir d’approuver ses bagages professionnels ; le projet de mise au point sur ses valeurs et qualités professionnelles ; une volonté de trouver une offre plus convenable à ses acquis ; un projet de démission ; si on est victime d’un licenciement ; ou tout simplement l’intention de trouver un emploi rapidement.